Les missions
Le PETR du Pays d’Arles recrute un emploi non permanent répondant à un accroissement temporaire d’activité sur le fondement de l’article L.332-23-1° du Code de la fonction publique territoriale.
Sous la responsabilité de la cheffe de projet, la personne recrutée aura 3 missions principales et interviendra plus largement sur d’autres besoins du projet :

1° Approfondir certains potentiels de cheminement, identifier des voies qui pourraient être considérées pour le tracé du GR : de nombreuses zones du territoire étant peu pourvues en sentiers, l’étude préalable a identifié plusieurs familles de potentiels à investiguer de manière détaillée pour repérer et négocier d’éventuelles voies de passage, notamment chemins ruraux, canaux, domaines ou réserves en gestion publique.
Travaux à conduire : Recherche, analyse cartographique, et prises de contact pour trouver des voies de passage intéressantes et répondant à certains impératifs (avec un effort particulier sur la plaine du Comtat, la Crau, le delta de Camargue) / Repérer quel est le gestionnaire concerné pour chacun des tronçons considérés / Dialogue avec les divers gestionnaires d’espaces, de canaux et les collectivités pour identifier quelles portions peuvent être empruntées (maîtrise foncière, intérêt, sécurité, tranquillité des riverains) / Vérifications de terrain selon besoins / Prendre l’avis du Comité technique et des Baliseurs / Organisation de réunions / Transcription cartographique des voies considérées.

2° Mettre à plat les modalités d’accès aux canaux et digues : en l’état, la plupart des canaux et digues ne peuvent être empruntées par le projet de GR® (ne sont pas ouverts à la randonnée), mais certains gestionnaires sont ouverts au dialogue pour envisager un usage « randonnée » de leurs voies d’exploitation. Cela nécessite à la fois d’étudier le cadre et les conditions qui permettraient un tel usage (notamment le système de « superposition communale »), et d’évaluer la volonté des communes concernées par un tronçon canal/digue.
Travaux à conduire : Clarifier avec chacun des gestionnaires en présence les conditions d'utilisation du canal ou de la digue / Identifier avec chaque gestionnaire s’il existe un besoin manifeste d’aménagements ou de travaux pour permettre un usage randonneur / Identifier ce qui se pratique ailleurs pour le conventionnement de mise à disposition de berges (conventions de superposition) / Prendre l’avis du Comité technique / Formuler des propositions pour formaliser cet accès / Appuyer le dialogue avec les parties en présence (côté mairies + côté gestionnaires canal ou digue) / Organisation de réunions / Produire des documents ou fiches synthétiques répondant aux principales interrogations.

3° Investiguer, vérifier et renseigner le statut foncier de chacune des portions/voies considérées par l'étude de tracé : l’étude cartographique des potentiels de cheminement et les expéditions conduites par les baliseurs FFR font émerger des zones propices à la marche, mais il est nécessaire de vérifier - pour chacune des voies considérées - qui en est propriétaire et/ou gestionnaire. L’identification du foncier et des responsabilités associées permet de repérer l’appartenance publique ou privée des chemins, cerner les conditions d’accès qui en découlent, et comprendre comment s’organisent les responsabilités formelles sur un tronçon donné.
Travaux à conduire : Recherche cartographique / Consultation du Cadastre / Consultation des gestionnaires d’espaces / Consultation des communes et intercommunalités (SIG, Urbanisme, Voirie, Environnement…) / Consignation des données foncières associées à chaque tronçon étudié : identification du propriétaire et du gestionnaire le cas échéant, qualification juridique de la voie, modalités actuelles d’accès (ouvert, interdit, conditionné…), éventuelle appartenance à un itinéraire officiel (boucle communale, PDIPR, Chemins des Parcs, GR®…) / Récapitulatif des responsabilités : pour les chemins vraisemblablement envisagés comme hypothèses de passage, tableau récapitulant données foncières, acteurs impliqués formellement (propriétaire, gestionnaire, responsable conventionné du sentier pédestre, autre…), responsabilités associées à chaque acteur (aménagements initiaux, juridique, entretien).

Plus largement, contributions ponctuelles à d’autres volets de l’étude préalable : aide à la recherche et la prise de contact avec des POI structurants, contribuer aux réunions avec différentes parties prenantes (élus, comité technique, baliseurs, communes, partenaires ateliers), contribuer à la réflexion sur les hypothèses de tracés et de haltes, aide à la logistique ou la réalisation de documents en amont des réunions.